Il s’agit d’un ordre religieux, fondé au 17e siècle par saint Joseph de Calasanz (1557-1648) et dédié à l’apostolat de l’éducation des enfants et des jeunes auxquels les Piaristes se consacrent par un quatrième vœu spécial.
Au début, on les appela « les religieux des Écoles Pies » ou « les pères des Écoles Pies » mais, évidemment, dans le langage populaire cette dénomination apparaissait trop longue et bien vite apparut dérivant de ces mots, l’expression « Piaristes ». Le nom d’ « Ecoles Pies », que saint Joseph de Calasanz donna à son œuvre, résume bien sa mission : il ne s’agit pas seulement d’enseigner l’alphabet et le calcul, mais surtout de faire connaître et aimer Dieu comme Il le mérite.
Dans les pays latins, le nom populaire unit les deux paroles « Ecoles » et « Pies », d’où le nom de « scolopi » en italien ou encore « escolapios » en espagnol tandis qu’au nord des Alpes et dans les pays slaves, on ne retint que l’adjectif, d’où « Pijarzy, Piaristes, Piarists… ».
De nos jours, bon nombre de personnes considèrent l’éducation publique comme une chose évidente. Saint Joseph de Calasanz et les premiers Piaristes entreprirent, il y a quatre siècles, quelque chose que le monde à l’époque ne connaissait pas encore. Ils crurent que la société ne pouvait progresser que si tous ses membres étaient instruits, sans aucune discrimination, en particulier les enfants. Ils lancèrent ainsi ce que beaucoup considèrent comme le premier système d’éducation publique. Ils s’engagèrent donc dans l’éducation des enfants et des jeunes nécessiteux, pour les éduquer et faire d’eux de bons citoyens chrétiens.
Actuellement l’Ordre est présent sur quatre continents : Afrique, Amérique, Asie, Europe. Depuis le Concile Vatican II, le nombre de Piaristes a connu malheureusement une baisse constante et significative, surtout en Europe.
Mais le rêve de donner à tous les enfants une éducation chrétienne se poursuit. Espérons et prions la Reine des Ecoles Pies afin que quelques Piaristes redécouvrent la liturgie traditionnelle et qu’ils puissent s’unir pour vivre et transmettre ensemble la fidélité à la Foi catholique de toujours. Les Dominicaines du Saint-Nom-de-Jésus et le Sœurs Consolatrices sont des modèles qui démontrent clairement que la fidélité ou le retour à la Messe de Saint Pie V portent de nombreuses grâces et attirent de vocations solides.
